Inclusion sociale par l’activité physique en plein air chez les enfants atteints de trouble de développement de la coordination

Origine et résumé du projet

Les troubles moteurs d’enfants atteints de trouble développemental de la coordination (TDC) causent une perte de motivation à participer aux activités physiques, ce qui engendre des effets délétères sur leur santé ainsi que sur leur participation sociale. Le temps d’attente entre l’identification des problèmes moteurs de l’enfant et l’accès aux services (réadaptation et scolaire) peut aller jusqu’à 3 ans pour les cas les plus sévères de TDC. Les enfants ayant des troubles moteurs significatifs, mais dont l’évaluation indique que les limitations interfèrent de façon moins importante dans leurs activités de la vie quotidienne, n’auront pas accès aux services. Pourtant, les enfants avec des limitations fonctionnelles doivent bouger un minimum d’une heure par jour afin d’améliorer leur pronostic. Sans une prise en charge ciblée de la famille, il est démontré que la succession d’échecs moteurs provoquera une exclusion sociale et une faible motivation à participer aux activités malgré la volonté des parents. Chez les enfants ayant un développement typique, il est démontré que les activités de plein air (PA) améliorent le niveau d’activité physique, favorise la régulation de leurs émotions, de leur développement social et de leur disposition à l’apprentissage, tout en favorisant leur participation sociale. Étonnamment, aucune étude n’a évalué si les mêmes bienfaits s’appliquent chez les enfants atteints de TDC.


Objectif

Cette étude pilote est d’évaluer l’effet de l’environnement extérieur sur la participation sociale et le niveau d’activité physique des enfants atteints de TDC et ce dans le but ultérieur de développer des outils afin d’aider les familles à favoriser la participation sociale et la pratique d’activités motrices des enfants, puisqu’actuellement cette pathologie est encore très méconnue (projet de création d’une plateforme en ligne en collaboration avec la clinique TDC du CHU Sainte-Justine, la PA-TDC)

Dernière mise à jour : 7 mai 2020

État d'avancement global
Demande d’éthique, familiarisation et validation des méthodes de mesures
Recrutement des participants
Acquisitions de données
Analyses et interprétations des données, transferts de connaissances
Développement de la plateforme PA-TDC
Rédaction d'articles
Partenaires
    Membres de l'équipe

    Chercheur·euse·s principal·e·s :

    • Mariève Blanchet, Professeure, Université du Québec à Montréal
    • Jérôme Gauvin-Lepage, Professeur, Université de Montréal; Chercheur régulier au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, Centre de réadaptation Marie Enfant; Chercheur en émergence au REPAR; CRIR

    Co-chercheur·euse·s :

    • Geneviève Cadoret, Professeure, Université du Québec à Montréal; Équipe de recherche Qualité des contextes éducatifs de la petite enfance
    • Tegwen Gadais, Professeur, Université du Québec à Montréal

    Partenaires principaux :

    • Marie-Pierre Lamothe, Ergothérapeute, CHU Sainte-Justine; Fondatrice de la Clinique TDC
    • Éliane Leduc, Ergothérapeute, Plateau CIRENE, Clinique de neurologie et de neurodéveloppement, CHU Sainte-Justine
    • Karianne Nadeau, Infirmière coordonnatrice, Plateau CIRENE, CHU Sainte-Justine

    Partenaires :

    • Patrick Daigle, Professeur d’éducation physique, chargé de cours au 2e cycle à l’UQÀM; Coalition Plein Air; Représentant de la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FEEPEQ); Collaborateur à la Plateforme 100° de Québec en Forme
    • Marc St-Onge, Directeur, Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH)

    Étudiant·e·s :

    • François Leroux, Étudiant à la maîtrise en kinésiologie, Université du Québec à Montréal; Boursier REPAR
    Agent de concertation intersectorielle
    Secteurs scientifiques
    Phases d'innovation
    • Émergence, Expérimentation
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