Troubles acquis bilingues de la communication chez la Nation Atikamekw : Favoriser l’accessibilité à des soins culturellement et linguistiquement adaptés

Amélie Sanfaçon-Verret a reçu le *prix coup de coeur* pour son projet présenté par affiche « Troubles acquis bilingues de la communication chez la Nation atikamekw : Favoriser l’accessibilité à des soins culturellement et linguistiquement adaptés » lors de l’événement « La recherche participative PAR/POUR/AVEC les groupes marginalisés », organisé conjointement par Société Inclusive, le Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS), l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme et Exeko, vise à partager les approches développées pour mener des recherches participatives avec des groupes marginalisés au Québec.

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Problématique.

Le trouble acquis de la communication (TAC) est une conséquence fréquente des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des traumatismes craniocérébraux (TCC). Les adultes de la Nation Atikamekw présentent une incidence significativement plus élevé, que la population allochtone canadienne, de subir un AVC ou un TCC au cours de leur vie. Ainsi, ceux-ci sont à grand risque de vivre avec un TAC.

Or, la majorité des membres de la Nation Atikamekw sont bilingues atikamekw-français et il n’existe aucun outil d’évaluation orthophonique dans ces langues. Les Atikamekw, vivant avec un TAC bilingue, sont donc évalués à l’aide d’outils non adaptés et ne permettant donc pas l’obtention de résultats fiables.

En ce sens, l’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs facilitant ou entravant l’évaluation du TAC bilingue chez la Nation Atikamekw. Méthodes. Quatre entrevues semi-dirigées individuelles ont été réalisées auprès d’orthophonistes travaillant en TAC bilingue chez la Nation Atikamekw. Une analyse de contenu thématique des verbatims est en cours de réalisation à l’aide de la plateforme N’Vivo.

Résultats préliminaires.

Les participants soulèvent tous l’absence d’outils cliniques adaptés. Ils considèrent leurs évaluations comme incomplètes et peu efficaces. Ceux-ci soulèvent aussi des enjeux liés à la barrière linguistiques et aux différences culturelles lors des communications avec les clients. Des défis liés à l’éloignement géographique des familles ont aussi été soulevés. Le désir de disposer d’un outil de dépistage du TAC bilingue, en atikamekw-français, a été soulevé à plusieurs reprises.

 

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