Le Digital Storytelling : une approche de recherche participative favorable à l’inclusion des adultes présentant une déficience intellectuelle en recherche
Mathilde Brondel, étudiante à l'Université Laval et l’Arche de la Capitale-Nationale,
Mathilde Brondel, étudiante à l'Université Laval, a reçu le Prix inspirant pour son affiche intitulée "Le Digital Storytelling : une approche de recherche participative favorable à l'inclusion des adultes présentant une déficience intellectuelle en recherche." Son travail met en avant l'importance de l'utilisation du Digital Storytelling dans la recherche participative pour favoriser l'inclusion des adultes vivant avec une déficience intellectuelle.
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Actuellement nous en savons peu sur les facteurs spécifiques qui favorisent le vieillissement épanoui des personnes vivant avec une déficience intellectuelle (DI) puisque les connaissances sur le sujet ont généralement été développées auprès des personnes aînées de la population générale.
C’est d’ailleurs le cas de la théorie des stades de développement psychosociaux d’Erik Erikson qui présente entre autres le stade de générativité, une période à travers laquelle les adultes seraient plus sensibles à la passation de savoirs vers les générations futures et à la création d’un leg. C’est dans l’intention d’explorer comment cette période de vie est vécue par des personnes présentant une DI avançant en âge que le présent projet de maîtrise en travail social a été réalisé.
Certaines méthodologies permettent d’optimiser la pleine participation de personnes présentant une DI dans les recherches, par exemple les méthodologies participatives ou encore celles issues de la recherche-action ou de la recherche-création. C’est d’ailleurs le cas du Digital Storytelling (DST), une méthodologie encore peu utilisée auprès de cette population. Celle-ci permet de combiner les médiums audiovisuels à une approche narrative.
Les objectifs de la recherche étaient de (1) documenter la transférabilité du DST auprès d’adultes vieillissants vivant avec une DI et de (2) décrire ce que les personnes ayant une DI retiennent et souhaitent transmettre à travers leur vieillissement. Les analyses des informations recueillies auprès de quatre femmes de 50 ans et plus ayant une DI ont montré que le DST peut être utilisé auprès de cette population, moyennant certaines adaptations.
La recherche met aussi en lumière la présence d’enjeux éthiques que le déploiement de cette méthodologie soulève lorsqu’elle est utilisée avec des personnes présentant une DI.
