Espace sécuritaire lors d’un évènement en pensée systémique : Comment mettre les personnes en situations d’itinérance au cœur des réflexions

Projet présenté par Caroline Leblanc, dans le cadre du concours d'affiche de l’événement « La recherche participative PAR/POUR/AVEC les groupes marginalisés », organisé conjointement par Société Inclusive, le Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS), l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme et Exeko, vise à partager les approches développées pour mener des recherches participatives avec des groupes marginalisés au Québec. (Juin 2023)

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Un événement de pensée systémique sur la réalité des campements au Québec a été mis en place par l’équipe de recherche F.A.C.E, une recherche par et pour les personnes qui habitent la rue, et en collaboration avec plusieurs organisations (bureau du défenseur fédéral au logement, le RAPSIM, Spectre de rue, l’AIDQ, l’AQPSUD, etc.) et plusieurs étudiant.es (UDS, UQAM, UDM, Mcgill).

La pensée systémique est une approche qui vise à illustrer la complexité des facteurs d’influences sur l’itinérance en mettant en dialogue une pluralité d’acteur.tes issues du milieu communautaire, public, politique, académique et ce, incluant les personnes qui habitent la rue.

Le but de cet évènement était de s’approprier des résultats de la recherche F.A.C.E, d’approfondir collectivement nos réflexions sur les enjeux sociaux telles que la réalité des campements et de trouver des leviers de transformations durables pour améliorer les conditions de vie et de santé des personnes qui habitent la rue.

Durant ce congrès, nous souhaitons donc présenter la recherche F.A .C.E ainsi que la démarche collaborative et participative mise en place avec des personnes vivant ou ayant vécu en situation d’itinérance dans le cadre de cet évènement.

Plus spécifiquement, nous soulignerons la plus-value de leur engagement pour créer un environnement sécuritaire. Puis, de quelle manière cela est venu augmenter leur niveau d’aisance à prendre part à l’évènement. Par exemple, l’aménagement d’une salle qui leur était uniquement accessible ou la création d’une trajectoire sécuritaire de consommation afin de réduire les barrières pouvant nuire à leur engagement et ainsi réduire les risques de surdoses, etc..

Cela dit, cette présentation souhaite mettre en valeur leur implication dans la co-construction d’un tel évènement, les pratiques favorisant leur participation dans de futurs évènements comme celui-ci et les retombées d’un tel processus.

Auteur.es

  • Caroline Leblanc, Doctorate en santé communautaire, Université de Sherbrooke;
  • Kristelle Alunni-Menichini, Chercheure postdoctorale, Université de McGill, Institut universitaire en santé mentale Douglas;
  • Jeannine Foisy, pairs chercheure Recherche F.A.C.E ;
  • Nicolas Perron-Trudel, Agent de soutien au développement à l’Association des intervenants en dépendance au Québec (AIDQ);
  • Mélody Talbot, AQPSUD et
  • Marjolaine Michel, Spectre de rue ;
  • Christine Loignon et Karine Bertrand, Professeures à l’Université de Sherbrooke*.

 

*Direction du projet de recherche F.A.C.E menée par Caroline Leblanc