Bourses d’études supérieures – Récipiendaires

Programme de bourses d’études supérieures Société inclusive – Université de Montréal

Société inclusive et la Faculté de médecine de l’Université de Montréal se sont s’associés pour offrir des bourses d’études aux étudiants de 2e et 3e cycles de la Faculté de médecine dont les projets ont un impact potentiel sur l’inclusion sociale des personnes ayant des incapacités.

Nous sommes heureux de vous présenter les récipiendaires. Ils recevront chacun une bourse de 5000$ afin de mener à bien leur projet d’étude.

2022

Valérie Chauvin, 2e cycle, Département : École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de l’Université de Montréal ; MSc en sciences de l’activité physique

Titre du projet : Intentions ou affect : Quel est le principal motivateur à l’activité physique ? Utilisation d’évaluations écologiques instantanées pour comprendre le pont intention-comportement dans les troubles psychotiques.

 

Fatimata Ouedraogo, 2e cycle, Département : École de Réadaptation (Maîtrise ès sciences)

Titre du projet : Identification des compétences fondamentales du mouvement pour les utilisateurs de fauteuil roulant manuel pédiatriques : un pas vers un développement d’une éducation physique et d’une participation sociale inclusive.

 

Clara Ziane, 3e cycle, Département : École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique (sciences de l’activité physique)

Titre du projet : la stimulation auditive rythmique pour améliorer la marche de personnes âgées

2021

Lucie Vener-Kelma, étudiante à la maitrise en Kinésiologie – direction de recherche : Santé mentale – Ahmed-Jérôme Romain

Projet : Le jeu collectif en schizophrénie : l’impact de l’activité physique sur les dimensions cognitives, sociales et motivationnelles

Biographie : Je suis professionnelle en activité physique de formation et candidate au doctorat en siences de l’activité physique à l’Université de Montréal sous la direction d’Ahmed-Jérôme Romain. Ayant complété une maitrise en conception et évaluation de programme en activité physique adaptée et santé à l’Université de Paris Nanterre, j’ai acquis une expérience de terrain dans le secteur hospitalier auprès de patients vivants avec des troubles de la schizophrénie. Je travaille avec une intervention collective, basée sur du jeu collectif, du reconditionnement physique et de l’éducation à propos des bonnes habitudes de vie. Les objectifs sont d’améliorer différentes ressources en déficit dans la schizophrénie (e.g. physiques, cognitives, sociales) par son approche multimodale. Mon projet se fait en collaboration avec l’Université de Montréal et le Centre de recherche de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal sous la supervision de Ahmed-Jérôme Romain, ainsi qu’en co-tutelle avec l’Université Paris Nanterre sous la supervision de Laurence Kern.

Maxime Bainville, étudiant au doctorat au département de nutrition – direction de recherche : Dre Marie Marquis

Titre du projet : Littératie et autonomie alimentaire de personnes en situation de déficience intellectuelle et résidant de manière autonome dans la communauté

 

2020

Simon Lafrance, étudiant au doctorat en sciences de la réadaptation
Projet : Evaluation of an advanced practice physiotherapy model of care for older adults referred to neurosurgery for spinal pain
Superviseur : François Desmeules

Biographie :
Je suis physiothérapeute de formation. Je travaille sur le développement et l’évaluation de nouveaux modèles de soins impliquant des physiothérapeutes, appelé les pratiques avancées en physiothérapie (PAP). Dans le cadre de mon doctorat, j’évalue des modèles de PAP en neurochirurgie (CareAxis) ainsi qu’en orthopédie (Hôpital Jean-Talon) où des physiothérapeutes ont des rôles avancés dans l’évaluation, le diagnostic et le triage des usagers. Les objectifs des modèles de PAP sont de fournir des soins de qualité comparable ou supérieure aux soins médicaux habituels et d’améliorer l’accès aux soins de santé de manière rentable. C’est le potentiel impact de l’implantation de ces modèles qui m’a amené à travailler sur ce sujet, qui est fort passionnant.

Evelina Pituch, étudiante au doctorat en science de la réadaptation
Projet : Une approche innovante pour comprendre les besoins des parents ayant une déficience physique et viser une Parentalité Autonome et Sécuritaire avec les tout-petits (Petits Pas)
Superviseur : Carolina Bottari

Biographie:
Je suis ergothérapeute de formation et je suis étudiante au doctorat en Sciences de la réadaptation de l’Université de Montréal sous la direction de Carolina Bottari, erg., Ph.D. Dans le cadre de mon doctorat, je m’intéresse aux besoins des parents qui ont une déficience neurologique et qui prennent soin de leurs enfants d’âge préscolaire. Plus précisément, ma thèse comprend une revue de la portée sur le sujet, des évaluations par observations à domicile et des groupes de discussion avec des acteurs clés en parentalité. Mon projet se fait en étroite collaboration avec la Clinique Parents Plus du CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et l’organisme communautaire Ex aequo.

Alexandra Tessier, étudiante au doctorat en sciences biomédicales, option orthophonie
Projet: Former les chauffeur·e·s de transport adapté à faciliter les échanges avec les personnes vivant avec un trouble de la communication
Superviseur: Claire Croteau

Biographie :
Je suis orthophoniste de formation et candidate au doctorat en sciences biomédicales, option orthophonie. Mes intérêts de recherche gravitent autour du développement, de l’évaluation et de l’implantation d’interventions visant à travailler à l’inclusivité de la société à l’égard des personnes vivant avec un trouble de la communication. Dans le cadre de ma thèse, nous avons développé et évalué une formation pour favoriser la communication inclusive dans le transport adapté. Nos analyses révèlent notamment que les chauffeur·e·s formés adoptent des attitudes plus positives à l’égard des personnes vivant avec des troubles de communication et qu’ils et elles utilisent plus de gestes lors qu’ils et elles interagissent avec ces dernières.

Myriam Bérubé, étudiante à la maitrise en sciences de la réadaptation
Projet : Prévention différenciée des lésions professionnelles des élèves inscrit.es au Parcours de Formation Axée sur l’Emploi (PFAE)
Supervisor : Marie Laberge

Biographie :
Je suis physiothérapeute de formation et je poursuis actuellement une maitrise en Sciences de la réadaptation à l’Université de Montréal sous la direction de Marie Laberge et la co-direction de Céline Chatigny. Je m’intéresse particulièrement aux enjeux reliés au sexe et au genre dans la prévention en santé et sécurité du travail. Mes recherches actuelles concernent les influences du sexe et du genre dans le développement d’un modèle de prévention des lésions professionnelles adapté au Parcours de formation axée sur l’emploi (PFAE) et soutenu par les technologies de l’information et des communications. Les élèves du PFAE sont vulnérables en terme de santé et de sécurité du travail et optimiser les outils de prévention contribue à leur intégration sécuritaire au marché du travail.

Cindy Louis-Delsoin, étudiante à la maitrise en science de la réadaptation
Projet: Fidélité inter-examinateurs de l’Évaluation à Domicile de l’Interaction Personne-Environnement (ÉDIPE) – version cognitive
Superviseur : Jacqueline Rousseau

Biographie :
Je suis ergothérapeute et étudiante à la maîtrise en Sciences de la réadaptation à l’Université de Montréal. Mes intérêts de recherche s’orientent vers les enjeux occupationnels expérimentés par les personnes présentant des troubles neurocognitifs ou des troubles anxieux en lien avec leur milieu de vie. Mon mémoire de maîtrise porte sur la validation (propriétés métrologiques) de l’Évaluation à Domicile de l’Interaction Personne-Environnement – version cognitive, un instrument d’évaluation novateur favorisant le maintien à domicile des personnes âgées ayant des troubles neurocognitifs. Après avoir acquis de l’expérience dans le domaine scientifique, j’ai été motivée à poursuivre mes études en recherche. J’ai voulu travailler sur ce projet, car mes expériences professionnelles antérieures m’ont sensibilisée à l’importance de la relation d’aide auprès des personnes ayant des troubles de santé mentale, notamment les personnes âgées.