Les interprètes en langues des signes et le sous-titrage

Jayman, Humouriste et Michèle Chabot interprète en langue des signes du SIVET

Suivez Jayman dans ses péripéties comiques alors qu’il essaie de comprendre le rôle crucial de ces professionnels.

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SOCIÉTÉ INCLUSIVE #5 – interprètes

Salut, je suis Jayman, et Société Inclusive m’a invité à participer à son Colloque « La recherche participative Par/pour/avec les groupes marginalisés » pour que je puisses te partager les apprentissages que j’y ai fait.

Et je vais être bien honnête, ça été difficile pour moi de me concentrer sur les présentations et conférences qui étaient présentées.

Pas parce que c’était pas intéressant, là!

Nenon! C’était le contraire de pas intéressant. Donc… intéressant!

Mais ce qui attirait tout le temps mon attention, c’est l’écran où apparaissait le texte des gens qui parlaient en avant, et les interprètes qui traduisaient en langue des signes.

En temps réel!

Moi, ça me fascine. Parce que j’ai de la difficulté à formuler mes propres idées en temps réel, alors je vois mal comment on peut traduire celles des autres en mode « instantané »!

Je suis donc aller leur jaser pendant une pause bien méritée.

Pour ce qui est du texte qui apparaît à l’écran, c’est une sténographe, avec un clavier de sténographe branché à un ordinateur, qui utilise son talent de sténographe et son propre dictionnaire de raccourcis claviers pour écrire ce qui se dit sur scène.

Ce qui est impressionnant, c’est la vitesse à laquelle elle peut écrire. Une personne très habile à taper au clavier standard va écrire aux alentours de 60 mots à la minute.

Cependant, le débit parlé moyen tourne autours de 120 à 160 mots à la minute!

Une sténographe expérimentée va pouvoir suivre assez facilement ce rythme d’écriture là, vu qu’elle peut atteindre une vitesse d’écriture de 200 mots à la minute!!

Elle écrit donc presqu’aussi vite que les 250 mots à la minute que la plupart des gens sont capable de lire.

Et grâce à elle, on a pas juste les sous-titres pendant les conférences : on a aussi une transcription de tout ce qui a été dit à remettre aux personnes participantes à la fin de la journée!

Ensuite, on a nos interprètes. C’est le terme qu’on utilise pour les personnes qui font de la traduction instantanée en langue des signes.

Je me suis assis avec Michèle Chabot, une des interprètes du Colloque, ainsi que Lyne, qui a fait l’interprétation de notre entrevue, pour lui poser quelques questions.

La première chose que je lui ai demandée, c’est « est-ce que tu traduis au mot à mot, ou tu prends en compte le contexte de ce qui est dit ».

[extrait interprètes]

J’ai ensuite amené le fait qu’on trouve sur les internet des vidéos d’interprètes dans des spectacles qui se donne à fond! [extrait de cette vidéo, sans musique : https://www.youtube.com/watch?v=I0gBjq_8HIs&ab_channel=ULAUGHUSUBSCRIBE]

J’ai demané à Michèle si ça fait partie du travail d’interprète d’égaliser l’énergie de la personne qui parle.

[extrait interprètes]

Et à la lumière de tout ça, je me suis dit « mais mon doux, c’est beaucoup de travail exigeant. Si jamais j’ai à travailler avec des interprètes, qu’est-ce que je pourrais faire pour leur faciliter la tâche? »

Michèle avait une réponse bien claire à cette question-là, et ses collègues du jour ont toutes acquiescé :

[extrait interprètes]

Et voilà. Maintenant qu’on comprend un peu mieux le travail des interprètes, je t’invite à écouter les prochaines vidéos pour en apprendre plus sur la recherche participative!

Ciao!