Comment puis-je vérifier si le partenariat est significatif et collaboratif ?
Heather Gainforth Prof. Université de Colombie-Britanique UBC
Cette capsule donne un cadre de référence pour vérifier si un partenariat est significatif et collaboratif ou pas.
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Contenu texte
Je m’appelle Dr Heather Gainforth, et je suis professeure agrégée à l’École de la santé et de l’exercise située sur le territoire non cédé du peuple Syilx Okanagan à l’Université de Colombie-Britannique. Lorsque je réfléchis à mon processus de partenariat, j’utilise des principes qui m’aident à vérifier si je suis en train d’amener ou non les gens à participer de manière significative. Mes travaux sur les lésions de la moelle épinière m’amènent à utiliser les «Principes directeurs de l’application des connaissances intégrées», afin de mener et diffuser des recherches en partenariat avec les personnes atteintes de ces lésions. J’utilise chacun de ces huit principes pour réfléchir à mon processus et penser à ce qui fonctionne ou non, et ce que je peux faire différemment. En fait, plutôt que de m’inquiéter de savoir si je fais ou non une erreur, je m’en remets plutôt à un processus d’auto-réflexion où j’essaie de revenir sur chaque principe : est-ce que j’ai le feu vert ? est-ce que j’ai un feu rouge, ou bien, ai-je un feu jaune ? Si c’est un feu rouge ou jaune, je dois vérifier ce principe. Il me faut donc vérifier avec mes partenaires, réfléchir à mon processus, et m’ajuster le cas échéant. S’il s’agit d’un feu vert, le partenariat peut alors continuer. Quand je pense à ces feux, jaunes ou rouges, et que j’ai fait une erreur, je l’assume, j’en suis responsable, et je m’excuse. Il ne s’agit pas d’être parfait quand on pense au partenariat, mais bien d’être auto-réflexif, itératif, et de se considérer imputable afin d’agir avec integrité lors de chaque partenariat.